Elle a un prénom qui convoque la mythologie. Olympe Chabert a grandi dans une famille où l’art était au centre de tout. Ses parents qui se sont rencontrés sur une comédie musicale, lui ont transmis ce désir brûlant de création.
La petite Olympe chante, tout le temps, elle tourne avec sa soeur dans les films faits maison que réalise son père. Mais il y a aussi, encore et toujours, la musique, elle se met donc au violoncelle, apprend le solfège. Elle ne veut pas avoir à choisir entre la comédie et la musique. Elle écrit ses premières chansons, en anglais. Pour accompagner sa voix.
Une fois son Bac en poche, elle intègre le Conservatoire du 9e, où, durant deux années, elle apprend les secrets de la comédie musicale. Elle poursuit une saison au Cours Florent en classe libre, en partenariat avec le théâtre Mogador.
Elle continue de chanter, son registre, c’est soprano. Car oui, elle a aussi pris des leçons de chant lyrique. “J’adorais ça. Je me suis éclatée. Et même, à un moment, mon rêve, à 12-13 ans, c’était d’être chanteuse d’opéra...”. Elle s’est trouvée, indéniablement. Un jour elle s’attaque à une reprise/medley de Columbine, le groupe de rap français, qu’elle adore. Elle le met en ligne sur son Instagram. Quelques jours plus tard Lujipeka, l’un des membres de Columbine, re-post la vidéo sur la page officielle. Qui devient la vidéo la plus vue sur l’Insta du groupe.
Olympe reprend du Ninho, Orelsan, Lomepal... Uniquement du rap. Avec sa guitare. Le décalage entre sa frimousse adorable et certaines paroles très explicites est parfait.
Elle créé sa chaîne YouTube. Une communauté voit le jour. Fidèle et en demande. Aujourd’hui, ce sont plus de 50 000 abonnés (et 30 000 sur Insta)!
Mais Olympe ne veut pas se contenter de revisiter l’univers des autres. Elle veut exister par elle-même. Au même moment, elle rencontre Jules Jaconelli, le fils de Pierre Jaconelli. Coup de foudre humain et artistique. Jules fera office de réalisateur et de conseiller artistique. Le duo, sans attendre, se montre très créatif. Beaucoup d’inédits voient le jour.
Olympe ne précipite rien, elle a le temps et sa passion aussi. Elle sort en autoproduction ses deux premières chansons: “Trop” et “Meuf” en février 2021. Accompagnées par deux clips, dont l’un mis en boîte par son père.
Le Covid débarque sans prévenir. Il faut faire avec. Elle fait avec. Olympe n’a pas peur. Ni du futur, ni de ses capacités. Elle visite aussi l’amour, pas toujours celui qui finit bien. Elle n’aime pas se censurer, elle adore les paradoxes. En chantant, toujours. Sur les réseaux, elle est contactée par Bigflo et Oli. Le courant passe avec le duo. Elle signe finalement en septembre 2021 son tout premier contrat chez Bonne Étoile/Polydor. Comme une évidence. Elle a déjà plein de chansons en attente, plein d’idées à creuser. Olympe confie qu’elle aimerait bien un jour faire quelque chose avec Orelsan, Vald ou Alicia Keys. “Ah, j’ai oublié, je suis fascinée par Marylin Monroe” dit-elle au moment de partir. Olympe Chabert est décidément captivante.